L'auteur, comme Rimbaud et Cendrars, est un aventurier en même temps qu'un poète, a « bourlingué » autour du monde pour se consacrer, par la suite, à l'écriture. Études primaires et secondaires jusqu'à l'âge de dix-sept ans à Montréal, laveur de vaisselle, éclairagiste à Singapour, séjour à Bangkok et New-York, traducteur de poésie américaine et j'en passe...
Jonquière LSD est une première œuvre. Voilà une poésie dense, subtile, difficile d'accès, très contemporaine, sinon « ultra » postmoderne car située au-delà de ce qui est actuellement, disons, commun ou habituel en ce qui concerne l'écriture poétique d'une nouvelle génération. C'est vraiment un poète à retenir. Ne lisons que ceci : « [L]e soir venu / par le trou de la serrure nucléaire / j'ai vu des hommes délicats / des hommes longs et minces sur patins / des venus au monde sans y croire / figures d'hommes géométriques . . .
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