Tel est le véritable et indispensable travail du réviseur linguistique, comme le rappelle Jean-Pierre Leroux d’entrée de jeu dans l’essai qui vient de paraître à titre posthume : « Garder, c’est surveiller, non pour prendre en flagrant délit, mais pour mettre à l’abri. C’est protéger, non contre le changement, mais contre la disparition, l’écroulement. Le tout dans le silence recueilli de la lecture ». Et pour bien s’acquitter de son rôle de protecteur, on doit savoir aimer ce que l’on veut justement protéger et sauvegarder, ici la langue écrite.
Pour cela il faut connaître sa langue de travail, en l’occurrence le français dans le cas qui nous occupe, et ses propres limites comme réviseur. La connaissance de ces dernières est indispensable afin de cultiver le doute et d’opérer le choix le plus judicieux qui soit des ouvrages dont le réviseur doit s’entourer pour travailler : dictionnaires de langue, grammaires, livres . . .
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