Le dernier roman de Francine Noël est un addenda inattendu à la trilogie lancée avec Maryse. œuvre imprévue mais reçue comme une agréable surprise, J'ai l'angoisse légère répond néanmoins à la hantise première de tout critique : parler pour la première fois d'une auteure vraiment aimée pour dire qu'il s'agit là du texte le moins réussi d'une carrière littéraire autrement exemplaire. Ce qui ne veut pas dire que le lecteur n'y trouvera pas son compte : les personnages de la Tribu sont toujours là, attachants, bien construits, l'intimité de quelques familles se conjugue toujours avec aisance dans le monde social médiatisé, l'ironie est encore fine. Tout, pris individuellement, est intéressant : le portrait du milieu des performances artistiques, l'examen du deuil de François, les amitiés sincères qui survivent aux douleurs et au passage du temps, l'oscillation . . .
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