Le parcours de Roger Magini n’est pas banal. Natif de Monaco, il a établi ses quartiers dans la jeune vingtaine au Québec, où il a résidé quelque quarante ans, au cours desquels il aura fait paraître une douzaine de titres, dont deux se sont classés finalistes au Prix du Gouverneur général du Canada : Un homme défait (1995) et Styx (2000). Il profite maintenant de son retour en France pour publier chez Grasset Ilitch, mort ou vif, une œuvre dense d’une qualité d’écriture remarquable, aussi sobre que précise.
Il y a quelque chose de virtuose dans cet art de pénétrer avec tant de pertinence les voies d’un peuple qui nous est étranger. Dans Ilitch, Magini nous transporte dans ce qui constitue les fondements mêmes de l’âme russe, aussi bien dans ses tourments que dans ses emballantes velléités . . .
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