Publié en 1998, Digital Fortress est le premier roman de Dan Brown. Aujourd’hui, presque dix ans après l’édition originale, on nous en donne à lire la traduction française, célébrité oblige ! Forteresse digitale est un roman bien de notre temps avec super ordinateur, gadgets sophistiqués, courriels, Internet, « cybermalfrats et cybercrimes »
TRANSLTR, le super ordinateur de la National Security Agency (NSA), roule depuis plus de quinze heures. Alors qu’il ne faut habituellement que quelques minutes pour qu’un fichier soit décrypté, le joujou à deux milliards de dollars de la division de Cryptographie est aux prises avec un code qui, à l’évidence, ne peut pas être cassé. Si ce code incassable est mis en circulation, les conséquences dépasseront les pires scénarios que l’on puisse imaginer : c’est le monde du renseignement américain qui s’écroulera et la suprématie des États-Unis ne sera qu’un souvenir ! Or le créateur du code, Ensei Tankado, un ex-employé de la NSA, menace de diffuser sa découverte dans Internet si la NSA ne révèle pas l’existence de TRANSLTR, le méga-ordinateur espion des Américains. In extremis, Trevor Strathmore, le directeur adjoint de la division Cryptographie de la NSA, décide d’appeler à la rescousse Susan Fletcher, la plus brillante (et la plus belle !) cryptoanalyste de son équipe alors que le matin même, le professeur de linguistique David Becker, petit ami de Susan, est, contre toute attente, choisi par Strathmore pour effectuer une importante mission en Espagne…
Le talent de Dan Brown a crû avec le temps car ce premier roman n’est guère impressionnant : invraisemblances sur invraisemblances, amour à l’eau de rose, le bon qui se transforme en méchant bref, une histoire divertissante mais sans plus. Si Da Vinci Codea séduit tous les publics, je doute fort que Forteresse digitale occupe la première place des palmarès littéraires.