L’éditeur d’Eva et Ruda a eu l’excellente idée de présenter en alternance les récits autobiographiques publiés à l’origine en deux parties séparées d’un couple de Juifs tchèques ayant connu les affres de la ségrégation raciale et de la déportation dans différents camps de concentration durant la Deuxième Guerre mondiale.
Plus que la « chance incroyable » dont parle Eva, c’est l’incommensurable amour de ce couple, augmenté du courage persistant qui l’a alimenté, qui lui a permis de « survivre à l’entreprise de déshumanisation nazie ». Tous deux nés à Prague dans des familles aisées et élevés dans « un immense et ardent enthousiasme nationaliste », avec « un minimum de tradition juive et sans adhésion religieuse », ils se sont rencontrés dans le mouvement de jeunesse sioniste « El-Al » et se sont aimés sur-le-champ pour la vie. S’étant retrouvés après la guerre, ils d . . .
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