Le précédent roman de Stéfani Meunier, Ce n'est pas une façon de dire adieu, m'avait laissé sur ma faim, mais il a néanmoins été finaliste au Prix des libraires, comme quoi d'autres s'y retrouvaient. Le nouveau titre, Et je te demanderai la mer, me semble beaucoup mieux réussi, avec des voix narratives plus distinctes, un imaginaire marin bien exploité et une capacité réelle à brosser en quelques lignes une profondeur à ses personnages. Si des éléments sont récurrents dans l'œuvre de Meunier, tels que la place prépondérante de la musique et la soif de l'ailleurs conjuguée au désir paradoxal de s'établir, ils sont ici beaucoup mieux intégrés au récit.
Autour d'un homme, Dan, qui cherche à refaire sa vie à la suite d'un échec amoureux, en achetant un motel décati dans le Nord, se construisent des histoires de rédemption . . .
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