Roman à deux voix, Espèces reprend les thèmes chers à Ying Chen : la dualité, la mémoire de vies antérieures, la vie de couple avec A., le mari archéologue d'Immobile et de Querelle d'un squelette avec son double, l'enfant perdu qui évoque celui d'Un enfant à ma porte, le tremblement de terre déjà advenu dans Querelle et à venir dans Espèces. Il y a aussi le ton, non dépourvu d'ironie, qui nous est déjà familier.
Dans Querelle d'un squelette avec son double, les visions du monde de deux femmes s'affrontaient tandis que dans Espèces ce sont celles d'une seule femme mais sous deux aspects : l'humaine et la féline. Car ici, la femme de A. se métamorphose en chatte. Ainsi, le . . .
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