« La beauté de Prague est tout ce qu'il y a de plus authentique », affirme Tecia Werbowski, écrivaine polono-tchéco-québécoise. Difficile de ne pas être d'accord avec ce prologue. Difficile aussi de ne pas suivre avec plaisir le regard amoureux de l'auteure sur sa ville de prédilection. Dans Entre espoir et nostalgie, l'auteure utilise Prague comme personnage, décor ou accessoire de ses grands artistes. « Kafka rentre à la maison, rue Celetna, portant son chapeau melon et son costume noir. »
Werbowski demeure cependant réaliste et pragmatique, commentant sans complaisance son retour à la maison – elle a habité Prague enfant et elle y séjourne souvent depuis 1990. Telle une suite à Ich bin Prager, son roman Entre espoir et nostalgie semble commencer là où finissait le précédent. Au-delà de la finesse des descriptions, elle allie la vraisemblance à la justesse de ses personnages, dont quelques-uns sont bien réels . . .
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