Dédié à Victor-Lévy Beaulieu, cet « [é]crivain sauvage qui habite le bleu du ciel », ce beau recueil parle, d'entrée de jeu, de l'exigence de la parole poétique, de l'espérance qu'elle projette dans l'horizon qu'elle porte en elle. De fait, l'auteure nous dit explicitement qu'il faut préserver, entretenir l'univers de cette poésie qui nous maintient en vie...
C'est une quête de l'harmonie possible - entre soi et le monde plus « vaste » - qui est ici mise au premier plan, même si la condition humaine est certainement menacée par la barbarie, la noirceur : nous sommes « l'or et la déchéance de l'or ». La poésie pourra ainsi représenter la lumière qui nous habite tous, et nous fait participer à un « héritage » ancré dans l'existence et la culture, bien que l'auteure avouera qu'elle « avance en profondeur dans un siècle de potences ». Elle poursuit : « [...] je me couche . . .
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