Deux qualités ressortent avec un fort relief de ce solide roman policier : la justesse du climat professionnel et la structure du récit. Vic Verdier, nom de guerre de Simon-Pierre Pouliot, réussit si tôt et si bien à révéler les exigences du métier de policier qu’il faut lui savoir gré soit d’une recherche fouillée et intelligente, soit d’une fréquentation éveillée de cet univers, soit d’une combinaison des deux investissements.
Le milieu policier obéit à des règles implacables que Vic Verdier connaît, subit et comprend et dont l’auteur fait sentir le poids. L’une des plus manifestes est vite prise en compte dans le roman : le policier n’a à peu près aucune vie privée. Il jouit au mieux d’une intimité amenuisée, tant les pressions de son milieu de travail lui interdisent les esquives, les alibis, les faux-fuyants. Si Vic et Mélanie nouent de nouvelles relations amoureuses, mieux vaut pour . . .
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