Le deuxième recueil de Geneviève Gosselin-G., Avance la nuit, est une traversée. On y entre comme en un sous-bois où les mots sentent la fougère et la mousse et on le franchit sans balises marquées. Du début à la fin, d’une lueur à l’autre, on suit un personnage féminin, elle, en quête de quelque chose dont l’absence constitue le motif central du recueil.
Dès l’exergue de Paul Celan, au début du livre, on pressent qu’il est question d’un vide à apprivoiser, à courtiser. Une présence se manifeste en creux au fil des poèmes, et c’est la nuit qui sert de révélateur et de chambre noire, pour tracer les contours de ce qui apparaît entre autres comme « un trou noir si bruyant », « des nappes de silence » et « un creux au bras d’ombre sans étreinte ».
À travers cette tentative de nommer l’indicible et de saisir . . .
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