Imaginons Philippe Sollers, dos au Mur des lamentations, kippa sur la tête, en train de lire Finnegans Wake, de James Joyce. S'agit-il simplement d'un petit spectacle à guichets fermés ou d'une pensée de l'Église, laquelle – Jacques Lacan l'a fort bien montré – repose sur un vide, ainsi que cela s'avère sensible et intelligible dans Ulysse, mais étendu et cogité dès Un portrait de l'artiste ?
Nous voilà déjà, dira-t-on, dans les choses compliquées. Ah ! Joyce, Lacan et cie. Brrr ! Le bonhomme James l'avait bien dit qu'on en aurait pour 300 ans. Restons donc au ras des pâquerettes et faisons quelques pas dans le vaste champ de la nouvelle traduction d'Ulysse1, réalisée par un impressionnant collectif. Le très subtil ouvrage de Frank Budgen : James Joyce et la création d'
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