La quantité ne fait pas foi de tout et certains marathons littéraires n'engendrent que lassitude. Chez Peter F. Hamilton, ampleur et effervescence conspirent au lieu de s'opposer, au grand plaisir du lecteur qui souhaiterait que jamais la mille et unième péripétie ne vienne fermer le récit.
Le titre qui coiffe l'immense aventure spatiale de cet auteur évoque d'ailleurs la boucle agréablement circulaire : L'aube de la nuit1, n'est-ce pas l'aveu que jamais la science-fiction n'entre dans le repos définitif et que tout peut toujours recommencer ?
Un seul récit
L'éditeur le précise à juste titre, les six tomes de L'aube de la nuit ont beau moduler l'importance de certains personnages, ils racontent pourtant un seul et même récit. Dans une épopée qui dépasse 3 600 pages, on ne va tout de m . . .
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