Marie-Christine Arbour, romancière et nouvelliste montréalaise, signe avec Schizo son sixième roman. Schizo : un long combat, plusieurs petites morts, et Christine aux cheveux longs, aux cheveux courts, celle sur le Nardil, celle sur le Rivotril, à Montréal, à Québec, à Vancouver ou ailleurs… Mais toujours la même détresse. Et il y a ces voix…
Les premières lignes relatent sa naissance, sa tendre enfance, là où la quête de l’absolu s’est concrétisée, là où les barrières de la réalité se sont effondrées. Un monde propre à Christine est apparu, avec ses guerres opposant la folie et la raison, le dedans et le dehors, le vide et le plein, les petites vies et les petites morts. Le corps est une terre ennemie, hostile. Presque 40 ans et 300 pages plus tard, la schizophrénie nous habite aussi, nous, lecteurs témoins d’une conscience encrassée par cette maladie mal connue . . .
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