Historien des idées, médecin, essayiste et professeur de littérature né à Genève en 1920, Jean Starobinski a été le maître à penser de plusieurs générations d’étudiants. Comme Georges Poulet, Jean Rousset et Jean-Pierre Richard, il est une figure de proue de « l’école de Genève », mouvance de la critique littéraire attentive à l’expérience de la conscience au monde de l’écrivain. Les essais que Starobinski a consacrés à Montaigne, Montesquieu, Rousseau, Diderot et Jouve ont marqué son époque. Mais c’est surtout l’étude de la mélancolie qui occupe le centre de son parcours intellectuel. En ce sens, L’encre de la mélancolie constitue la meilleure introduction à son travail de critique – voire la meilleure synthèse.
L’ouvrage comporte six parties. La première justifie l’investissement financier que représente l’achat de ce livre (près de 50 $) : il s’agit de l’« Histoire du traitement de la mélancolie », thèse . . .
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