Le Nord est un lieu de défi, de recommencement, où chacun fait face à ses limites et à sa solitude. Dans ces lieux austères, perdus, hostiles, il est vital de puiser dans ses ressources pour affronter l'adversité qui ne manquera pas d'advenir. Il n'est guère étonnant que ce lieu vaste et imprécis, contrôlé que de biais par la civilisation technicienne, soit devenu pour les écrivains un espace imaginaire à investir, un univers fertile pour camper des intrigues qui y acquièrent une densité, une universalité du seul fait de placer des individus face aux éléments et à la présence pas toujours rassurante de leur semblable.
C'est ce qu'a fait Trevor Ferguson dans son roman Train d'enfer, que les éditions de la Pleine lune rééditent avec la sortie de son adaptation cinématographique. Martin Bishop est un adolescent orphelin qui s'engage sur un chantier voué à l'édification du chemin de fer du Grand Lac des Esclaves . . .
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