Originaire du Québec, Danny Rhainds vit en banlieue parisienne depuis 2004. À la seule lecture du titre de son recueil, on peut déjà dire que c'est la mort, dans toute son acception, qui l'habite. Comme dans presque toutes les poésies, l'esthétique se mêle à la douleur sous maintes formes. L'existence sera faite ici des variations de la souffrance, mais curieusement exposée avec beaucoup de coloration : « [J]e te veux morte avec des mots / que je connais / morte / morte ».
Le poète est en exil de nos immobilités, « nulle part », et nous . . .
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