La préfacière Catherine Morency a raison : le devoir de mémoire est trahi lorsque disparaît une personnalité significative avant que quelqu'un en ait obtenu une forme ou l'autre de testament spirituel. Dans le cas de Thomas De Koninck, mission accomplie, longtemps d'avance espérons-le.
L'homme, en effet, est de ceux qui, déjà, ont marqué la vie collective, mais plus encore l'âme et l'esprit de ceux et celles qu'il a côtoyés, formés, équipés. Rares sont, en tout cas, les universitaires qui auront autant que Thomas De Koninck rempli et dépassé les exigences fondamentales de leur statut, d'abord celles de la pédagogie, mais aussi celles de la compétence, celles d'une pensée profonde, celles d'un intérêt pour tous les savoirs. Thierry Bissonnette, qui a profité des cours du philosophe et qui, longtemps après, a repris contact avec lui, en fait la démonstration adéquate et chaleureuse . . .
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