Figure mythique du blues issue du delta du Mississippi, Robert Johnson aurait conclu un pacte avec le diable : en échange d’un don musical inégalé, il lui cédait son âme pour l’éternité. Et la légende est née.Robert Leroy Johnson n’enregistra que vingt-neuf chansons. Sa carrière fut aussi brève que fulgurante : né possiblement en 1911, sans certitude selon les sources, il trouva la mort en 1938 dans des circonstances nébuleuses après avoir donné un concert à Greenwood, en Caroline du Sud. Le récit auréolant son parcours veut également qu’il ait eu une femme dans chaque patelin où il trouvait à jouer en échange de quelques dollars, ce qui explique qu’il ne se serait pas fait que des admirateurs. Mais ces derniers, nombreux, parmi lesquels il faut compter Eric Clapton, Bob Dylan, Jimi Hendrix, Jimmy Page, lui ont toutefois assuré une renommée que lui envie assurément le diable lui-même.La ballade de . . .
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