La réputation des polars scandinaves, toujours de grande qualité, n’est plus à défendre et les enquêtes de l’inspecteur Wisting en sont une preuve supplémentaire.
Dans le sud-ouest de la paisible Norvège, le policier et sa fille Line, journaliste, s’attaquent à une affaire non résolue, un dossier de disparition vieux de 24 ans.
Tous deux entendent bien résoudre l’énigme, enfin la double énigme, puisqu’en plus de vouloir découvrir ce qui est arrivé à Katharina Bauer Haugen, une femme disparue dont le mari Martin Haugen était à l’époque le principal suspect, l’enquêteur et la journaliste essaient de comprendre où se cache Nadia Krogh, une riche héritière disparue elle aussi il y a un quart de siècle. L’inspecteur William Wisting, personnage fétiche de l’écrivain Jørn Lier Horst, s’accroche à ce qu’il peut pour élucider les deux drames. Il analyse à nouveau les griffonnages faits par la disparue sur un bout de papier et retrouvés sur sa table de cuisine, soit, justement, Le code de Katharina. « Une fois de plus, Wisting observa la croix et les nombres. Cette fois, il perçut un remous dans son inconscient, comme si les nombres étaient en passe de trouver du sens. »
Né à Bamble (Telemark) en 1970, Jørn Lier Horst est un ancien inspecteur de police qui connait les ficelles du métier et qui sait donner rythme et ton véridiques aux démarches de son enquêteur vedette. Quand ce dernier réouvre les deux dossiers de disparition, il devra faire preuve d’un grand doigté, car pendant toutes ces années, il a développé une relation de camaraderie avec le suspect Martin Haugen, sans qu’ils soient vraiment devenus des amis. Wisting s’efforce sans relâche d’établir un lien entre les deux disparitions, tout en s’occupant plus ou moins habilement de sa petite-fille Amalie. Depuis 24 ans, téléphonie cellulaire, écoute électronique, système de géolocalisation mondial (GPS) et autres techniques d’analyse ont fait leur apparition et lui redonnent confiance pour enfin résoudre le mystère. De plus, puisque l’enquêteur connait le suspect, il se voit impliqué dans une opération d’infiltration très particulière, très délicate. « Haugen garde son secret depuis longtemps. Nous allons essayer de l’encourager à s’en libérer. »
Horst avoue être un grand admirateur du Suédois Henning Mankell, dont le personnage de l’inspecteur Kurt Wallander l’aurait inspiré autant dans son métier d’enquêteur que dans celui d’écrivain. Horst a ainsi créé Wisting, un policier intègre, doté d’une grande sensibilité sociale et ne reniant pas ses capacités d’intuition, ce qui ajoute une dimension humaine et compatissante aux récits.
Non seulement les cinq livres de Horst sont-ils des best-sellers publiés en vingt-six langues, avec plus de deux millions d’exemplaires vendus en Norvège seulement, mais les enquêtes de William Wisting font aussi l’objet d’une télésérie à grand budget distribuée dans de nombreux pays, et maintenant disponible en diffusion continue sur les ondes de Télé-Québec.