À l’image même de la scène d’ouverture, l’inauguration du Vasa, somptueux navire de guerre construit pour le roi Gustave II Adolphe de Suède, qui sombra quelques minutes après sa mise à l’eau, Le cartographe des Indes boréales1 pèche par un excès de grandeur. En pleine guerre de Trente Ans, le Vasa devait rejoindre la flotte de la Baltique et permettre à la Suède de régner sans partage sur les eaux nordiques. Les causes du naufrage furent multiples, mais l’excédent de poids, notamment dû au nombre imposant de canons devant assurer une force de frappe à nul autre navire comparable, figure sans doute en haut de liste. Instable, le Vasachavira à la première bourrasque sous le regard incrédule des curieux venus assister à son baptême. Leur rêve de suprématie venait de couler à pic. Telle est l’image, injuste me reprochera-t-on, qui . . .
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