On va toujours trop loin pour ceux qui vont nulle part.
Pierre Falardeau
LONGUE INTRODUCTION EN ITALIQUE POUR UN PLAIDOYER PRO DOMO
Dès potron-minet, le téléphone sonne. Là et las, je suis sombre et noir, avec ou sans café, pis c’est comme ça avec un couche-tard jamais en retard sur la vie. Au bout du combiné, un ami artiste précambrien se lamente sur le peu de cas que l’on fait de son œuvre à Montréal. Il a sacrifié sa vie à son art, mon ami précambrien, et travaillé sans filet comme le font les authentiques créateurs, se privant ainsi des avantages sociaux qui vont avec les emplois officiels des fonctionnaires de l’imaginaire.
— Ben quoi ! lui répondis-je. Tu t’attendais à quoi de la part de tes chers urbanisés maintenant mondialisés, parmi lesquels sévissent, comme partout ailleurs, un gros lot de jeunes cons . . .
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