Le nom de Renée Dunan (1892-1936 ?) évoque surtout, dans l'histoire littéraire, celui d'une pionnière du roman érotique au féminin, au style particulièrement hardi et cru, même pour une période aussi propice aux excès que l'ont été les Années folles.
Or Dunan a laissé davantage que des œuvres polissonnes. Ses romans, à situer entre Crébillon fils, Stendhal, Zola, Verne et Lovecraft, se démarquent autant par leur rythme haletant que par la liberté de pensée qui les sous-tend.
La liste des œuvres publiées sous le nom de Renée Dunan ou sous divers pseudonymes laisse pantois. Entre La triple caresse (1922) et La volupté de minuit (1934), on dénombre une cinquantaine de titres. C'est le registre galant qui prédomine, comme l'attestent des titres aussi évocateurs que L'amant trop aimé (1925), Mimi Joconde ou la . . .
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