Parcours d'écriture singulier que celui de Jacques Spitz (1896-1963), passé du roman inspiré par le surréalisme (La croisière indécise, 1926 ; Le vent du monde, 1928) à deux récits précurseurs de l'existentialisme (Le voyage muet, 1930 ; Les dames de velours, 1933), puis au roman d'anticipation et de science-fiction (huit romans, de L'agonie du globe, 1935, à L'œil du purgatoire, 1945) avant de faire paraître ses derniers titres, une comédie burlesque1 et deux récits fantastiques (La forêt des sept-pies, 1946 ; Albine au poitrail, 1956).
Parcours éditorial tout aussi singulier : Gallimard publie neuf de ses dix premiers titres (seul La mise en plis fait exception, publié aux éditions du Logis et introuvable de ce côté-ci de l'océan), incluant ses cinq premiers titres de SF, avant que Spitz . . .
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