Dans L’avenir, l’autrice nous transporte à Fort Détroit, une version imaginaire de Détroit où la population aurait conservé l’usage du français. Cet entretien1 a été réalisé dans le cadre de l’édition 2021 du Festival Frye de Moncton.
Patrick Bergeron : En plus de vos activités d’écrivaine, vous êtes traductrice chez Alto. Jusqu’à quel point votre travail de traductrice est-il facilité par celui de romancière ?
Catherine Leroux : Je sais qu’il y a des traducteurs auteurs, comme Dominique Fortier, capables de faire les deux dans une journée. Elle me fascine : elle écrit le matin et traduit l’après-midi. Je n’ai pas cette énergie mentale. Je ne sais pas comment elle fait. Quand j’écris, je ne suis pas capable de traduire ; quand je traduis, je ne suis pas capable d’écrire, ce qui fait que l’un ne facilite pas nécessairement l’autre dans le . . .
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