Le roman historique est un genre très prisé du public. Bon an mal an, il en sort quelques dizaines, dont plusieurs ayant pour cadre le Québec d'hier, ou celui d'avant-hier.
Avec Fanette, À la conquête de la haute ville1, premier volume d'une fresque qui comprendra à terme six volumes (publiés chez Libre Expression), l'écrivaine et scénariste québécoise Suzanne Aubry nous plonge dans le Québec du XIXe siècle. Une société en plein essor dont la plume sans artifice, efficace, éminemment vivante de l'auteure parvient magnifiquement à restituer le souffle.
Vivant, grouillant, deux mots importants dans Fanette. Car lorsque l'auteure a embrassé ce projet de romans à saveur historique, son objectif était clair : « [...] comme lectrice, de tout temps, j'ai eu horreur de l'histoire qui empoussière les choses », précise-t-elle. Et . . .
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