Au début des années 1990, Zlata Filipovic écrit son journal intime. Rien d'étonnant à cela, tant de préadolescents le font. Ce qui est par contre inhabituel est la qualité du témoignage – intelligent et articulé – d'une enfant racontant la guerre qui se déroule sous ses yeux.
À cette date, Zlata vit en effet à Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine (ex-Yougoslavie), dans une ville assiégée par l'armée fédérale yougoslave et par les forces paramilitaires serbes. À la suite de multiples hasards, Le journal de Zlata1 sera publié et son auteure deviendra la porte-parole de tous ceux qui auront souffert des mille lâchetés commises lors de cette interminable guerre européenne (1992-1995).
L'engagement de Zlata, son devoir de mémoire comme le nommait Primo Levi, ne s'arrête pas là. La jeune femme publie en 2006 Paroles d'enfants dans la guerre
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