Le lecteur pénètre dans l'univers romanesque d'Hélène Rioux comme le dormeur sombre dans le monde des rêves. Dès lors, la réalité cède le pas aux méandres de l'imaginaire : les visages, les lieux, les noms des personnages semblent à la fois étranges et familiers.
Parfois, ces éléments se combinent pour créer des fantasmes inavouables. Parfois, c'est le cauchemar avec la figure du tuteur qui guette, tapi. Désirées ou désirantes, les créatures fictives de l'écrivaine ne font que passer et nous attendre au roman suivant.
Nuit blanche : Hélène Rioux, vous écrivez depuis plus de vingt ans. Adolescente, vous avez commencé par écrire de la poésie. La publication de votre premier texte de poésie, Suite pour un visage, remonte à 1970 et votre deuxième, Finitudes, à 1972. Ces textes ont-ils posé les jalons . . .
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