Au fil de son œuvre Geneviève Amyot s'est construit une solide réputation au sein de la littérature québécoise. Je l'ai rencontrée et j'ai reçu d'elle les plus belles leçons qui soient : celle de la simplicité et celle de la passion d'écrire.
C'est devant un bagel réchauffé et dans une ambiance musicale qui ne se prêtait pas tellement aux confidences que nous nous sommes retrouvées. L'écrivaine craint les entrevues, soucieuse qu'elle est de « prendre le temps de dire ce qu'il y a à dire, sans excès » et de ne pas trop se livrer. J'avais l'intention de dévoiler la personne derrière l'écrivaine. Mais l'interviewée butera sur des questions, évitera soigneusement certains sujets, redoutant d'exposer publiquement des parcelles de son intimité qui sont pour elle des éléments créateurs de ses livres. Car, confie-t-elle, « je me sers abondamment . . .
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