Anne-Marie Garat est une femme chaleureuse et pleine de vie, dont le regard est constamment illuminé par l'enthousiasme quand elle raconte ; elle est également une romancière extrêmement consciencieuse, préoccupée par son travail.
Pour l'auteure d'Aden (Prix Femina 1992), « la littérature n'est pas un objet de loisir, elle a une fonction humaine et grave ce qui ne veut pas dire ennuyeuse », se hâte-t-elle d'ajouter. Dans l'effervescence qui entourait la présentation d'Aden, Anne-Marie Garat s'est volontiers prêtée à un retour sur ses romans précédents, traversés par un fil conducteur aussi subtil que solide.
Nuit blanche : Comment résumeriez-vous Aden ?
Anne-Marie Garat : L'histoire se passe aujourd'hui, en novembre 1991 pour être précise. Un informaticien de haut niveau . . .
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