J’avais quinze ans quand j’ai lu pour la première fois un texte d’Asimov. C’était le 19 décembre 1970, un samedi particulièrement froid comme il y en avait toujours à cette époque en décembre.
Calé au fond du monumental fauteuil du grand-père (seul un ado peut se caler ainsi dans un fauteuil), je tenais entre mes mains le programme de la journée : Les 20 meilleurs récits de science-fiction, une anthologie de Hubert Juin qui venait de paraître chez Marabout. La nouvelle d’Asimov, intitulée « Les mouches », y côtoyait « La patrouille du temps » de Poul Anderson, « La bibliothèque de Babel » de Jorge Luis Borges, « Axolotl » de Julio Cortázar, « Le père truqué » de Philip K. Dick… et bien d’autres chefs-d’œuvre. Soyons clairs : la nouvelle du bon docteur ne faisait pas le poids !
Quatre mois plus tard, un soir d’avril 1971, j’abordais « Toute la mis . . .
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