Le désir, selon Hegel, c'est du rien qui se change en quelque chose, c'est ce qui est au soubassement de ce qui advient.
Hélène Pedneault l'avait bien compris, elle qui a écrit La force du désir, un des plus beaux textes de mobilisation de la nation québécoise en faveur de l'indépendance du Québec ; elle qui a écrit les paroles de la chanson « Du pain et des roses » pour accompagner la première marche mondiale des femmes en faveur de leur émancipation, partout sur la terre.
En faveur. Car il s'agit bien de cela. Comme je l'ai écrit, dans un texte hommage, le jour de sa mort, le premier décembre 2008, « cette femme était tout entière dans son amour. Comment dire autrement qu'elle guerroyait uniquement pour, jamais contre, même quand elle fustigeait les . . .
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