Maintenant que la guerre froide est finie, la littérature dite d'Europe de l'Est pénètre le monde occidental plus facilement. On constate surtout une tendance à parler des littératures polonaise, tchèque, slovaque, ou autres sans avoir recours à la catégorie, mal définie, de « littérature d'Europe de l'Est ».
Ce changement est lié à l'abandon de l'approche politique de la lecture cantonnée à une littérature contestataire. C'est pourquoi il est important d'évoquer dans ce numéro spécial sur la Pologne, un ouvrage fondamental sur l'identité. Il s'agit du livre intitulé La pensée captive1 du poète et essayiste polonais, Czeslaw Milosz, passé à l'Ouest en 1951. En mai de la même année, au début de son séjour en France, il publie un article polémique dans la revue des intellectuels polonais en exil, la revue Kultura Paryska (Culture parisienne). Peu . . .
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