Si Serge Bouchard était né aux États-Unis, cela aurait été quelque part entre Missoula et Billings où il écrirait désormais, dans un chalet en rondins surplombant une rivière à truites grosses comme des obus, des romans bien tassés sur les espaces sauvages de son Montana natal. Mais il a vu le jour dans le Montréal poussiéreux des raffineries et de la carrière Miron, à l’est de la ville, et la plupart de ses textes, du moins ceux rassemblés dans les recueils édités par Boréal, comptent moins de dix pages. Ce qui . . .
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