Des 34 cas brièvement exposés dans cet ouvrage, très peu méritent réellement le titre de « tueuses en série ». Certes, la célèbre Aileen Wuornos assassinait les uns après les autres des inconnus croisés dans le cadre de ses activités de prostitution, mais la plupart des autres meurtrières l’étaient pour des motifs passionnels ou bassement financiers.
Veuves noires, complices d’un époux sadique, infanticides ou maîtresses vengeresses, toutes n’ont pas fait preuve de ce sang-froid qu’on voudrait bien reconnaître chez elles, comme si cela les plaçait dans une catégorie hors du commun des mortels.
Hélas, l’auteur s’est de plus limité à une étude factuelle de leurs actes et aborde peu leur portrait psychologique, sinon par une biographie non commentée débutant souvent par une enfance difficile. Ce recueil s’avère donc plus un outil de prise de contact avec des histoires peu médiatisées qu’un réel document d’information et d’analyse.