La définition du saint que pratique Eduardo Mendoza demeure à heureuse distance des critères retenus par le Vatican. « Ce sont des saints, écrit-il, dans la mesure où ils consacrent leur vie à une lutte de tous les instants entre l'humain et le divin. » Le lecteur, même muni de cette définition, hésitera peut-être à poser une auréole sur les trois têtes que lui présente l’auteur. Il aura tort, car les saints de Mendoza méritent le ciel, du moins celui qui échoit aux entêtés, aux cohérents, aux compatissants.
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