Depuis longtemps, les ateliers d’écriture ont la cote aux États-Unis. Ils s’avèrent souvent le passage obligé pour les auteurs en quête d’une première publication, et la nouvelle y est encore considérée comme l’antichambre du roman. On ne se surprendra donc pas qu’on cherche à illustrer l’amplitude d’une voix, d’un style, la variété des thèmes abordés.
Tel nous paraît être le cas pour ce premier recueil de nouvelles d’Anjali Sachdeva, Tous les noms qu’ils donnaient à Dieu, qui vient de paraître en version française.
Le recueil débute avec une nouvelle, « Le monde la nuit », aux contours fantastiques. Le personnage de Sadia, dont les yeux tressautent lorsqu’elle est anxieuse, effraie les gens qui l’approchent. La nouvelle nous entraîne à sa suite dans une grotte où elle sème des bouts de tissu pour retrouver son chemin. Texte énigmatique, dans lequel s’abolissent les repères . . .
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