« Sentier », « Ton silence » et « Pétales déchiquetés », voilà le parcours que nous propose Isabelle Courteau dans Ton silence.
Ce recueil, c’est comme une randonnée en nous-mêmes, dans la pleine et surprenante nature que nous sommes, avec nos sommets arrondis, nos pics acérés, nos vallées, nos zones d’ombre et de lumière, nos sols sûrs de pierre et nos terres moins certaines de tourbière.
Dans cet univers, celui de l’auteure, et le nôtre, les alentours sont à la fois remplis de présences vivantes et de souvenirs, de bruits et de silence, d’espoirs et de crainte.
Paradoxalement, c’est poussé par le souffle rassurant de la poésie que nous suivons le fil de la vie, celui qui nous mène vers la mort. Mais c’est ainsi : la perspective d’extinction ne doit pas empêcher la flamme de brûler ni l’écriture, la beauté, de nous accompagner jusqu’au sortir de la promenade, les yeux au ciel, tournés vers la lumière.