La vie n’a rien de bien rose quand on est « Fib-Kiss » comme Valérie, une adolescente prise dans un corps de fillette en raison d’une maladie dégénérative, la fibrose kystique. C’est elle, le personnage principal du quatrième roman de Pierre Gariépy, dont le titre fait référence à la rituelle session de tapotage abdominal à laquelle elle se livre, quotidiennement, pour déloger le mucus de ses bronches obstruées. Tam-Tam désigne aussi les mouvements d’écriture calqués sur la parole spontanée de la narratrice, un tambour langagier inventif, un style allitératif près de l’incantation magique : « Mon père me tape. Matin et soir. Je l’adore, mon père. Il me tam-tam, il m’aime tant tant, papa. ‘Je t’aime t’aime’, qu’il me rit toujours, alors qu’il me percussionne ».
Un jour cependant, les séances de tam-tam ne . . .
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