Pierre Breton s’est fait la main à l’écriture par le métier de journaliste, qu’il a pratiqué pendant plus de vingt ans pour un hebdomadaire beauceron. La publication de Sous le radar souligne son apparition dans l’orbe littéraire québécois. Sourire en coin, l’ancien directeur de l’information recrée une époque qu’il serait vain de vouloir repérer sur un calendrier ou dans les pages d’un almanach : celle de la verte jeunesse, de ses chicanes de cour d’école et de ses premières œillades intéressées.
Dominant le village de Saint-Sylvestre, situé à cheval sur la frontière canado-américaine, le radar de la ligne Pinetree impose sa présence contre la menace communiste. Sur son CCM déglingué, Tom Higgins, Irlandais bravache à la langue bien pendue, impose sa loi par tous les moyens. Le narrateur, son meilleur ami, tient l’inventaire de leurs hauts faits dans neuf chapitres clôturés chacun par . . .
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