Et si nous n’étions que des papillons de nuit (savèches, en acadien du nord-est) attirés par la lumière au point d’y laisser notre peau ? Et si nous étions capables de l’apprivoiser plutôt que de la laisser nous détruire ?
Quelle est cette lumière? D’abord celle d’Internet, qui nous offre le monde mais fragmenté en d’innombrables avenues comme si rien ne l’unissait. Ce monde dans lequel baigne la génération Y, celle de Jonathan Roy. Ce monde qui semble éclaté en mille éclats. Ce monde dans lequel le sens de la vie perd tout son sens : « Je ne parlerai donc que de ceux qui doutent toujours […] qui doutent de leur utilité dans l’univers et de leur existence ». Un cri qu’il poursuit dans tout le recueil à la recherche de la place que pourrait occuper sa génération : « Tu cherches les symptômes / de ta génération sur les forums tu es / une . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion