On sait depuis Freud que les rêves ont un sens que l’on peut interpréter ; mais les écrivains comme Jean-Jacques Rousseau ont démontré que les rêveries peuvent également avoir, dans certains cas, une valeur littéraire.
« Le rêve est toujours en avance sur la vie », écrivait Louis Althusser. L’intrigue de Rêve-creux débute candidement : au fil des jours, un brave père de famille recueille en alternance les récits de rêves d’angoisse de ses enfants, devenus adolescents. Chacun des chapitres relatant des rêves, puis des discussions autour de leur analyse subséquente, oscille sur cette ligne floue, démarquant imprécisément le songe et la réalité, le fantastique et le réalisme, le vrai et le faux. Dans ce deuxième roman, Alexis Rodrigue-Lafleur alterne entre les récits de rêve proprement dits et les épisodes de réveil, de reconstruction/remémoration du rêve, mais aussi de . . .
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