En novembre 2007, vingt ans après la mort de René Lévesque, un colloque dit scientifique a réuni une brochette d'universitaires appelés à étoffer les thèmes suivants : René Lévesque, les influences et l'héritage ; René Lévesque, un social-démocrate ? ; René Lévesque et la question nationale. Personne n'explique pourquoi la journaliste Lysiane Gagnon s'ajouta à la gent universitaire.
Premier constat, prévisible en travail d'équipe, les perceptions diffèrent de l'un à l'autre. Pour Lysiane Gagnon, ce que fut René Lévesque importe plus que ce qu'il a fait. À cette opinion, Serge Denis préfère celle selon laquelle le legs de Lévesque comprend, oui, des lois névralgiques, mais surtout le renouveau des références politiques et sociales et, plus encore, une confiance inédite du Québec en ses possibilités.
Certains observateurs, sans qu'on puisse s'en étonner, ont parlé de leur . . .
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