Il a probablement connu une profonde évolution spirituelle. Des mots d’Eckhart Tolle émane une certaine paix qu’on reconnaît chez les grands reposés des égarements émotionnels.
On pourrait évoquer l’expression « état de conscience » pour parler de l’auteur. Mais elle est couramment galvaudée. De surcroît, elle ne saurait rendre sincèrement le portrait de ce personnage qui ne s’érige absolument pas en gourou donneur de leçons. Oui, il voyage de par le monde pour partager ses découvertes. D’aucuns, et il sont nombreux, en appelleraient à la mystification sectaire. Mais non, l’auteur est contre toute dérive doctrinaire. Eckhart Tolle se garde bien de plonger dans ces credos. Il invite le lecteur à ne pas rester prisonnier des limites de sa pensée et lui propose par des aphorismes de regarder plus loin.
Son précepte invite à un changement de perspective : les dogmes sont des prisons collectives basées sur des croyances erronées que la science, d’ailleurs, chaque jour fait voler en éclats. L’auteur ne cherche pas des adeptes. Il partage. Comme dans les soutras millénaires de l’Inde, jaillissent ici certaines vérités que chacun pourra approfondir.
Ces aphorismes sont à prendre pour ce qu’ils sont : quelques pages lues dans des instants durs pour apprécier le moment présent. Le livre nous rappelle vers l’intérieur ; la quiétude qu’il procure est un bienfait.