Lorsqu’un premier livre nous parvient couronné d’un prix, en l’occurrence le Prix du Gouverneur général 2013, catégorie romans et nouvelles, il est difficile d’en entreprendre la lecture sans avoir quelque attente, ce qui est le plus souvent une mauvaise chose, tant pour le livre que pour son auteur. Prix et bruit médiatique distraient plus qu’ils ne donnent une idée juste d’un projet de livre mené à terme. On a beau vouloir faire abstraction de la reconnaissance qui le précède, le regard n’est pas le même. Aussi, me suis-je plongé une seconde fois dans la lecture de Quand les guêpes se taisent, premier recueil de nouvelles de Stéphanie Pelletier. La même réserve m’habite en le refermant. Stéphanie Pelletier a indubitablement du talent, et son recueil nous fait entendre une voix aussi personnelle que singulière, mais ce livre, tout publiable soit-il, n’est pas exceptionnel . . .
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