Le 400e anniversaire de la capitale est, bien sûr, propice aux promenades à Québec et à leur mise en valeur. De surcroît, Pierre Caron connaît suffisamment la ville, son histoire, ses mutations pour en bien choisir les aspects les plus éloquents. Le plaisir est donc au poste et nombre de parcours attachants et trop peu fréquentés reçoivent leur dû, qu'il s'agisse de Maizerets ou du jardin des Gouverneurs. Malgré ces atouts, le résultat laisse le lecteur sur sa faim. Peut-être parce que Pierre Caron s'est montré dans le passé moins épidermique et plus apte au renouvellement des perspectives. Peut-être aussi, soit dit de façon aventureuse, parce que les textes ici regroupés en volume ont d'abord paru dans un quotidien dont les propensions vont à la consommation tranquille plutôt qu'au recul critique ou à l'élargissement des horizons. Chose certaine, l'auteur joue en deçà de son registre quand ses propos s'apparentent à ceux . . .
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