PRÊTER LA VOIX
LA CONDITION MASCULINE ET LES ROMANCIÈRES QUÉBÉCOISES
Nota bene, Québec, 2009
290 pages
26,95 $
Par Michel Nareau
L'essai de Katri Suhonen, Prêter la voix, est un exemple éloquent des nouvelles pratiques de la critique littéraire au féminin, qui revoient les rapports de genre sans se cantonner à l'examen de l'énonciation féminine. Au contraire, à partir des approches récentes sur le genre et en prenant acte des transformations sociales provoquées par la montée du féminisme depuis les années 1970 au Québec et des gains liés à ces luttes, Suhonen s'interroge sur l'identité masculine à l'aune d'une époque et d'un lieu relativement égalitaire entre les hommes et les femmes. Pour ce faire, elle a examiné quatre romans significatifs de la littérature québécoise écrits depuis 1980, soit Les fous de Bassan d'Anne Hébert, Laura Laur de Suzanne Jacob, Homme invisible à la fenêtre de Monique Proulx et La démarche du crabe . . .
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Publié le 20 mars 2010 à 13 h 03 | Mis à jour le 18 juin 2015 à 14 h 42