« Je veux nommer jusqu’au vertige / tout ce qui m’a touché / les traces indélébiles / de certains moments / les épiphanies du quotidien / au long de la longue complainte / de mon appartenance », écrit Gérald Leblanc.
Ces quelques vers sont tirés de Complaintes du continent dont il termine les corrections alors qu’il réside pour quelques mois à New York, une ville dans laquelle il se sentait bien. D’un côté, le calme de Moncton, « sa » ville, celle de « son appartenance », dont il connaissait les limites, et de l’autre, la démesure de la métropole américaine : « Par le biais de mes nombreuses lectures, mes visites de galeries, soirées de poésie, etc., j’absorbe et je réfléchis sur des pratiques culturelles sans contraintes extérieures. Je suis dans un état de recherche actif, dans un ressourcement nécessaire », écrit-il à Herménégilde Chiasson le 20 février 1993.
Poèmes new-yorkais
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion