« Amérindiens, Pygmées, Maoris, Samis, Kanaks... ils sont plus de 370 millions, sur tous les continents, parlent plus de 400 langues et vivent sur 20 % des terres de la planète où se trouve 80 % de la biodiversité mondiale », tel est aujourd’hui le portrait des descendants des premiers occupants de la planète, que brosse Sabah Rahmani. À première vue, on pourrait croire qu’avec une telle population leur survie est assurée. Bien sûr, il n’en est rien, si l’on considère leur dispersion, leur relatif isolement et, de ce fait, leur difficulté à faire respecter leurs droits.
« Depuis près de 30 ans des organisations indigènes fleurissent et luttent aux côtés d’associations de scientifiques, de citoyens, de personnalités et de quelques politiques pour faire reconnaître leurs droits » avec des succès mitigés jusqu’à maintenant, nous rappelle l’auteure. Seule la Convention 169 de l’Organisation . . .
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